Poignet

La fracture du poignet, le plus souvent localisée au niveau du radius distal, est l’un des traumatismes les plus fréquents après une chute. Elle touche aussi bien les adultes actifs que les personnes âgées, en lien avec l’ostéoporose. Elle se manifeste par une douleur aiguë, un œdème et parfois une déformation visible. Une radiographie permet de confirmer le diagnostic. Le traitement dépend du déplacement des fragments : il peut être orthopédique (immobilisation) ou chirurgical (ostéosynthèse). Le Centre Main Épaule dispose d’un plateau technique complet pour évaluer et traiter ces lésions.

La tendinite de De Quervain est une inflammation des tendons du long abducteur et du court extenseur du pouce, au niveau de leur passage dans une gaine située sur le bord externe du poignet. Elle touche en majorité les femmes, notamment après un accouchement ou dans les professions manuelles. Elle se traduit par une douleur latérale du poignet, accentuée à la mobilisation du pouce. Le traitement est en général conservateur (attelle, anti-inflammatoires, infiltrations), mais une chirurgie de libération peut être envisagée si les douleurs persistent malgré tout.

Le kyste synovial du poignet est une tuméfaction bénigne remplie de liquide articulaire, souvent localisée sur la face dorsale du poignet. Sa taille peut varier et il peut apparaître ou disparaître spontanément. Généralement indolore, il peut néanmoins générer une gêne fonctionnelle ou des douleurs à l’effort. Après un bilan clinique et échographique, plusieurs options sont possibles : surveillance simple, ponction, ou exérèse chirurgicale en cas de gêne persistante ou récidive. Le centre adapte sa stratégie au cas par cas.

L’entorse du poignet résulte d’un étirement ou d’une déchirure des ligaments assurant la stabilité articulaire, souvent à la suite d’une chute avec réception sur la main. Elle peut être bénigne ou sévère selon l’atteinte des structures profondes. Les symptômes incluent douleur, gonflement et mobilité réduite. Un bilan d’imagerie (radiographie, IRM, parfois arthroscanner) oriente le traitement. Celui-ci peut aller d’une simple immobilisation à une réparation chirurgicale si la stabilité articulaire est compromise.

L’arthroscopie du poignet est une technique chirurgicale mini-invasive permettant d’explorer et de traiter l’articulation à l’aide d’instruments miniaturisés introduits par de petites incisions. Elle offre une visualisation précise des structures internes, facilitant le diagnostic et le traitement de diverses pathologies. Cette procédure est indiquée pour diagnostiquer et traiter des lésions ligamentaires, retirer des kystes synoviaux, traiter certaines fractures articulaires du radius ou du scaphoïde et des pseudarthrose du scaphoïde, effectuer des arthrodèses du poignet, ou encore gérer certaines formes d’arthrose débutante. L’arthroscopie présente de nombreux avantages : réalisation en ambulatoire, douleurs postopératoires minimales, faible taux de complications et récupération fonctionnelle rapide.

La pseudarthrose du scaphoïde correspond à l’absence de consolidation d’une fracture ancienne de cet os du carpe. Elle peut entraîner des douleurs chroniques, une perte de force et une arthrose du poignet. Le traitement dépend du stade évolutif : greffe osseuse, fixation par vis ou techniques associées. Une prise en charge précoce améliore significativement les chances de récupération fonctionnelle.

La fracture du scaphoïde est une blessure fréquente, notamment chez les jeunes adultes après une chute avec poignet en extension. Elle provoque une douleur du bord externe du poignet, souvent à la pression. Cette fracture peut être difficile à diagnostiquer sur la radiographie initiale. En cas de doute, une IRM ou un scanner peut donc être nécessaire. Le traitement varie entre immobilisation prolongée et chirurgie selon le déplacement et le risque de pseudarthrose.